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Les créateurs de Donkey Kong Bananza racontent comment le jeu a mené à ce chaos réjouissant

Les créateurs de Donkey Kong Bananza racontent comment le jeu a mené à ce chaos réjouissant
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Les créateurs de Donkey Kong Bananza reviennent sur le développement du jeu, partageant leur regard sur les choix et les étapes marquantes qui ont mené à son succès, marqué par une approche ludique et inventive de la destruction.

Tl;dr

  • Destruction totale au cœur de Donkey Kong Bananza.
  • Switch 2 : plus d’objets, expérience enrichie.
  • L’équipe Odyssey, guidée par Miyamoto, innove le gameplay.

Le retour fracassant de Donkey Kong en 3D

Rarement un nouvel opus avait été aussi attendu. Demain, le 17 juillet, Nintendo dévoile son ambitieux Donkey Kong Bananza, marquant ainsi le retour du gorille emblématique dans une aventure en trois dimensions, une première depuis l’époque de la Nintendo 64. Mais ce n’est pas tout : cette sortie majeure s’inscrit comme l’un des titres phares du lancement de la nouvelle console Switch 2, et les attentes sont à la hauteur de l’événement.

Du chaos à portée de poing

Au centre du jeu, un concept simple mais explosif : la destruction totale. Le décor ? Entièrement destructible. D’un revers ou d’un coup de poing, Donkey Kong peut réduire à néant tout ce qui se trouve sur son passage. Cette mécanique n’a rien d’anecdotique ; elle redéfinit l’exploration et offre une verticalité inédite. L’équipe derrière ce parti pris audacieux n’est autre que celle de Super Mario Odyssey, forte d’une solide expérience acquise sur les jeux d’action-aventure en trois dimensions.

L’influence de Miyamoto et la genèse technique

Mais comment conceptualiser un tel virage pour un personnage aussi iconique ? Dès les premiers balbutiements du projet, les développeurs se sont tournés vers le légendaire créateur Shigeru Miyamoto. Son insistance sur les mouvements distinctifs de DK – main à plat, soufflerie et usage massif des bras – a orienté toute la réflexion autour du gameplay. À la suite de ces échanges avec Miyamoto et l’exécutif Yoshiaki Koizumi, l’idée centrale s’est imposée : exploiter pleinement la puissance physique du primate.

Côté technique, le studio a expérimenté très tôt après Odyssey des environnements totalement destructibles grâce aux voxels (pixels 3D). Si l’essai semblait alors anecdotique – jusqu’à imaginer un Goomba équipé de poings destructeurs –, il posait les bases pour Bananza.

De la Switch à la Switch 2 : évolution graphique et ambitions décuplées

Un détail que peu soupçonnaient : le développement a démarré initialement sur la première génération de Switch. Mais rapidement, les limites techniques se sont fait sentir. L’équipe a alors décidé de transférer le projet vers la plus performante Switch 2. Selon l’art director Daisuke Watanabe, cela a permis d’introduire un nombre bien plus élevé d’objets interactifs, enrichissant non seulement l’aspect visuel mais surtout l’expérience ludique : tout est désormais propice à être pulvérisé.

Pour finir – histoire de piquer la curiosité des fans –, citons quelques surprises révélées dans l’entretien accordé par Nintendo : transformations animales, place nouvelle donnée à Pauline, et évolution artistique du célèbre primate. Les passionnés trouveront toutes ces informations et bien plus encore sur le site officiel.

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